Ça gratte à la Capelette
Village de La Capelette
jeudi 2 août 2007, par Anne Muratore, Karen Guikoume
Les oranges et les pommes 50 euros seulement !
Euh SEULEMENT c’est vite dit !!"> #1260
Les oranges et les pommes 50 euros seulement !
Euh SEULEMENT c'est vite dit !!
|
|||
Mettre du doré et du rose !!!
Pourquoi qu’elle me regarde celle lo ???"> #1286
Mettre du doré et du rose !!!
Pourquoi qu'elle me regarde celle lo ???
|
|||
Voir en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_...
-->Ne cherchez pas la plage, touristes en maraude de curiosités, elle n’existe que dans le nom et peut-être sous les pavés. Ici triment les dockers, pêcheurs, navigateurs, tueurs-dépeceurs aux abattoirs tout proches. Les abattoirs ne pouvaient se trouver sur le Vieux-Port ou sur les allées du Prado. Ils devaient être greffés sous cette latitude du nord marseillais. Avec les abattoirs, toute une flopée d’entreprises exerçaient dans le coin : les tanneries, l’usine d’équarrissage, les bassins de décantation. Sur le front de mer, les entreprises de conserves et de poissonnerie. L’été, l’odeur y était insoutenable, et le passant s’activait à franchir ces frontières nauséeuses. Nous nous étions habitués. Partout l’odeur. Elle finissait par être imperceptible à notre odorat déjà sapé par les émanations de l’usine Kuhlmann toute proche. Croyez-vous que ce ne soit là que la description de temps anciens ? Aujourd’hui encore, Marseille c’est d’abord une odeur.
Charlie Bauer, Fractures d’une vie, Seuil, 1990, rééd. Agone, 2004.
|
||
Plan du site |